Les émotions sont naturelles et instinctives, il est important de les vivre. Seulement, parfois l’une d’entre-elles prend le dessus, s’installe dans nos mécanismes de pensées et influe sur notre comportement, devient gênante. C’est alors que la question se pose : que faire de cette émotion ? De cet état qui ne me correspond plus ?
Mes émotions sont utiles
Les émotions sont le résultat de réactions chimiques générées par notre corps face à une situation. Il est quasi impossible de maîtriser ces mécanismes instinctifs et heureusement car, dans la plupart des cas, ils sont là pour nous protéger.
La peur, la colère, la tristesse et la joie sont les principales branches de la famille des émotions auxquelles nous pourrions ajouter le dégoût (pour éviter de s’empoisonner). Vous l’aurez compris, fondamentalement et d’un point de vue archaïque, chacune est utile voire nécessaire. La peur permet de fuir pour se protéger. La colère de s’affirmer, de se faire respecter. La tristesse à lâcher prise pour mieux se reconstruire. Et la joie est moteur de vie, elle permet d’avancer.
Conte pour comprendre la nécessité de nos émotions
Imaginez que vous êtes sur un bateau en mer avec un ami. Une violente tempête éclate. Tout d’abord saisi par la peur, vous essayez tant que possible de vous mettre à l’abri, vaillamment votre embarcation affronte les vagues toujours plus grosses, vers la côte. En vain. Votre embarcation se retourne et vous vous retrouvez à l’eau, dans le tumulte des eaux déchaînées par cette tempête. De la frustration d’avoir échoué, la colère monte et vous donne la force de vous agripper à votre bouée de sauvetage. La tempête passe, le calme revient. Là, vous vous rendez compte que votre ami a disparu. C’est la tristesse qui vous envahit face à cette perte. Vous ne pouvez rien y faire, juste accepter et poursuivre votre chemin. Puis, le temps s’écoule, les secours vous retrouvent. Arrivé à l’hôpital, votre ami est là, secouru lui aussi. C’est la joie qui vous submerge tout deux. La joie d’être en vie.
Mes émotions me perturbent
Le problème peut se poser lorsque nous nous interdisons de vivre et d’accepter nos émotions. Les occasions et les motifs sont nombreux. La colère est l’émotion la moins bien perçue car elle s’apparente à la violence. Le problème survient quand elle ne s’exprime pas au bon moment avec la bonne personne. Que se passe-t-il alors ?
Conte pour illustrer la colère étouffée
Vous êtes au bureau et votre boss vous reproche quelque chose que vous n’avez pas fait. Incapable de le lui dire, frustré, la colère monte mais vous vous interdisez de la laisser s’exprimer. Vous ruminez jusqu’au soir. Vous ruminez dans les transports en commun. Tout le monde vous agace. Vous ruminez en rentrant chez vous. Vos enfants sont insupportables ce soir. Et bim bam boum, toute cette colère étouffée toute la journée va littéralement exploser. Et ensuite ? vous êtes en colère envers vous-même. Au fond de vous, une petite voix murmure que votre colère ne s’est pas adressée à la bonne personne, ni au bon moment. Et vous entretenez cette colère par de la frustration, de la culpabilité peut-être…
Je vous laisse imaginer ce qui peut se passer quand dans des situations répétées, cette colère ne peut s’exprimer.
Il en va de même pour la peur. Une peur qui s’installe peut mener à une phobie. La tristesse à la dépression. Et même la joie ! Moteur qui nous permet d’avancer avec légèreté, pourtant une joie exacerbée est signe de nervosité, d’émotivité.
Mes émotions agissent sur mes organes
Il existe une interconnexion entre nos émotions et nos organes. Prendre soin de nos émotions nous permet de prendre soin de nos organes. A l’inverse, être à l’écoute de nos organes contribue à leur bon fonctionnement et engendre des émotions positives. Être à l’écoute de soi favorise l’équilibre.
Je vous propose de lire cet article qui explique cette interconnexion entre organes et émotions : nos organes sont liés à nos émotions
Alors, que faire de mes émotions ?
La sophrologie peut vous aider dans bien des cas. Globalement, sa pratique régulière favorise l’écoute de soi, de ses ressentis. Elle active la confiance en soi et l’estime de soi, deux alliées pour mieux accepter et vivre ses émotions.
Plus spécifiquement, je peux vous accompagner pour vous éviter de vous laisser envahir par une émotion, de somatiser. Si vous êtes déjà enfermé dans une ou plusieurs émotions négatives, un accompagnement personnalisé vous permettra d’en sortir et de trouver votre équilibre.
Où quand et comment pratiquer la sophrologie ?
En séances individuelles, nous travaillons sur un objectif précis avec vos ressources à vous. L’accompagnement est une thérapie brève sur 2 à 3 mois à raison d’une séance par semaine.
- Je vous accueille en séance individuelle soit en cabinet au centre médical les Terrasses de Bonneveine soit en visio-consultation.